Les associations du village vous invitent à partager un patrimoine culturel vivant

  • Folklore

    Dès les années 1900 la tradition de la danse provençale se manifeste dans le village avec la création de Sociétés de Farandole au quartier Solvay « L’Avenir de Solvay » et « L’étoile de Solvay », ces deux sociétés vont participer dans de nombreux rassemblement et concours de Provence . La guerre mettra un terme à leur action . C’est dans les années 1970 qu’une équipe de passionnés décident de ranimer cette tradition et créé l’association Camargo Souvajo (toujours active aujourd’hui).

    Cette association perpétue la danse, le costume du pays d’Arles et la langue régionale et la musique avec les instruments traditionnels que sont le galoubet et le tambourin. Chaque année pour le week-end de Pentecôte, elle organise la « Fête du Sel ».

  • Traditions taurines

    Les habitants du quartier SOLVAY étant originaires pour la plupart de la Région gardoise amènent avec eux la passion des traditions taurines (jeux autour du taureaux). C’est pour satisfaire cet engouement que la Société SOLVAY décide de construire des arènes dès 1910. Depuis cette date et jusqu’à nos jours les manifestations autour du taureaux n’ont jamais cessé (abrivado, courses camarguaises, jeux de gardians)

  • L'élevage

    Le cheval Camargue

    Le cheval Camargue fut longtemps un animal utilisé pour le foulage de la moisson. Sa maniabilité le fait apprécier pour la conduite des troupeaux dans les marais. Sa rusticité – il vit toute l’année dehors – en fait aussi un excellent outil de gestion des pâturages les plus ingrats. Broutant du printemps à l’automne dans les marais et les friches, il sait se contenter des sansouires (steppes salées) et des chaumes en hiver. Il est aussi de plus en plus utilisé dans les loisirs comme moyen de découverte du delta. La race est reconnue depuis 1978.La permanence des conditions de vie d’élevage extensif en semi liberté s’affirme comme le garant essentiel de la pérennité de la race. Les chevaux s’y trouvent confrontés aux excès d’un climat, certes privilégié par son ensoleillement, mais souvent sévère : vents violents, humidité fréquente, froid mordant, touffeurs de l’été aggravées par le harcèlement de myriades d’insectes voraces…

    Les deux élevages de chevaux Camargue à Salin de Giraud sont :

    – Christophe Pichon : manade Pichon du Salin au Mas des Jacquines

    – Jean-Marie Reïssi au Domaine de la Palissade

    Le Taureau Camargue

    La race originaire de Camargue ou “ Raço di bioù « 

    On le reconnaît à ses cornes en forme de lire. Il est utilisé dans la course traditionnelle camarguaise (course à la cocarde) et divers jeux taurins, (abrivado, enciero, bandido). A Salin de Giraud, la manade la plus proche est la Manade LAURENT au domaine des Marquises, fondée en 1944. L’une des plus anciennes manades camarguaises ou depuis trois générations sont élevés dans la tradition chevaux et taureaux de Camargue.

    Le Taureau de combat

    La race originaire d’Espagne ou race de combat

    Introduite en 1869, cette race fournit les animaux de corridas. La manade de taureaux de combat ou ganaderia la plus proche de Salin de Giraud est la manade Yonnet, au mas de la Belugue,  fondée en 1859 c’est la plus ancienne manade Camarguaise.

    Les deux races font l’objet de conduites d’élevage bien distinctes afin de répondre aux exigences des jeux auxquelles elles sont destinées. De nombreux savoir-faire taurins se sont ainsi développés. La sélection des animaux de jeux étant sévère, l’essentiel de la production bovine part vers la boucherie. Depuis 1996, la viande de taureau (races de Camargue, de combat et hybrides) fait l’objet d’une Appellation d’Origine contrôlée (AOC taureau de Camargue) et, depuis fin 2001, au niveau européen, d’une Appellation d’Origine protégée (AOP taureaux de Camargue).

  • La croix de Camargue

    La croix de Camargue a été conçue en 1926 à la demande du Marquis de Baroncelli ( écrivain et manadier, disciple de Frédéric Mistral ).

    C’est son ami le peintre Paul Hermann qui a conçu et dessiné la croix de Camargue.

    Elle incarne les trois vertus fondamentales de la Chrétienté :

    • la croix exprime la foi
    • l’ancre symbolise l’espérance
    • le cœur représente la charité

    Le forgeron des Saintes Maries de la Mer qui réalisa la croix suggéra d’y rajouter les 3 tridents de gardians pour symboliser davantage la Camargue.

    Cette croix fut inaugurée le 7 juillet 1926 aux Saintes Maries de la Mer puis transférée une dizaine d’année plus tard au Pont du Mort à l’entrée ouest du village route d’Aigues Mortes où elle fut volée et où une reproduction y est toujours.